Du grand art ! la communion est si forte et intense qu'en fin de compte l'émotion gagne. On voit combien les danseurs sont habités par la musique de façon fusionnelle, musique qui les porte et les inspire. Ce qui rend si fascinante cette danse, c'est l'articulation complexe entre une esthétique très particulière et l'improvisation. Je t'imagine bien Fish-Fish dans ce mode d'expression et de créativité ! Bravo pour ce choix et un grand merci.
Waouhhh, à ce niveau, c'est trés clair, ça ne s'improvise plus... chaque pas à sa propre place, son ouverture, sa suite de figures, etc. Rien n'est laissé au hasard !
Renversant, sensuel et nostalgique à souhaits, langoureux, le regard qui "harponne", cambrure, talons hauts, beaux costumes, autant d'élèments qui donnent envie d'être un homme ou une femme s'enlaçant ouvertement au rythme magique du bandonéon, développant ainsi la maîtrise de cette danse par l'écoute sensible de la musique et l'harmonie essentielle avec le partenaire choisi. Le "sentimiento" et la passion se déploie alors dans toute sa splendeur. Super vidéo, merci grand Fish !
Dario Moreno et BB est pas mal aussi ; ça fait du bien !
OUI Yannick le vêtement (et les chaussures) constitue l'une des composantes essentielles de la sensualité tanguera. NON aux baskets et OUI aux talons hauts (allonge la silhouette, galbe la jambe, accentue la cambrure des reins ce qui contribue à la démarche féminine et voluptueuse). NON au pantalon toile trop large et OUI aux jupes fendues frangées.
Le NOIR est LA couleur du tango, par excellence la couleur des pirates, des anarchistes, des desperados déracinés, couleur de la dignité, de l'élégance, de l'habit de cérémonie ou de soirée mondaine, celle du loveur séducteur, de la femme fatale ; le noir est à la fois "civilisé", classique et hyperprovoquant, sensuel et vénéneux.
On voit bien sur la vidéo le dialogue des pieds dans le couple dansant et le jeu de séduction qu'il suggère. Si les danseurs ont l'air si sérieux - non pas tristes - c'est parce qu'ils sont concentrés, imprégnés de la musique et du mouvement de l'autre.
La milonga (bal)est devenue l'un des rares lieux où il n'y a ni barrière de génération, ni barrière de langues, ni barrière sociale.
A la demande expresse d'une majorité silencieuse peu familière de la langue de Cervantes, je traduis :
" L'esprit de ton son, ché bandonéon, s'émeut de la douleur des gens et en étranglant son soufflet paresseux s'approche du coeur de ceux qui en ont besoin".
Pour en remettre une couche, le son du bandonéon raconte une histoire, ce son mystérieux et inexplicable est le porteur de la nostalgie portègne, celle qui s'enracine dans le déchirement des voyageurs, dans l'impossibilité de récupérer le passé, le paradis perdu des paysages de l'enfance.
Quel couple! Il est fringuant cet homme aux tempes grises et ventre arrondi, quelle énergie. Et cette femme, là je m'agenouille et le lui bénis les pieds (le reste, je n'en parle pas...). J-P amorosso-petto
13 comments:
Y'a pas à dire dès que l'on a une belle partenaire avec une belle robe, ça a tout de suite une autre allure!
Du grand art ! la communion est si forte et intense qu'en fin de compte l'émotion gagne.
On voit combien les danseurs sont habités par la musique de façon fusionnelle, musique qui les porte et les inspire.
Ce qui rend si fascinante cette danse, c'est l'articulation complexe entre une esthétique très particulière et l'improvisation.
Je t'imagine bien Fish-Fish dans ce mode d'expression et de créativité !
Bravo pour ce choix et un grand merci.
Un abrazo tanguero de una mordida del tango.
Waouhhh, à ce niveau, c'est trés clair, ça ne s'improvise plus... chaque pas à sa propre place, son ouverture, sa suite de figures, etc.
Rien n'est laissé au hasard !
Renversant, sensuel et nostalgique à souhaits, langoureux, le regard qui "harponne", cambrure, talons hauts, beaux costumes, autant d'élèments qui donnent envie d'être un homme ou une femme s'enlaçant ouvertement au rythme magique du bandonéon, développant ainsi la maîtrise de cette danse par l'écoute sensible de la musique et l'harmonie essentielle avec le partenaire choisi.
Le "sentimiento" et la passion se déploie alors dans toute sa splendeur.
Super vidéo, merci grand Fish !
Dario Moreno et BB est pas mal aussi ; ça fait du bien !
OUI Yannick le vêtement (et les chaussures) constitue l'une des composantes essentielles de la sensualité tanguera.
NON aux baskets et OUI aux talons hauts (allonge la silhouette, galbe la jambe, accentue la cambrure des reins ce qui contribue à la démarche féminine et voluptueuse).
NON au pantalon toile trop large et OUI aux jupes fendues frangées.
Le NOIR est LA couleur du tango, par excellence la couleur des pirates, des anarchistes, des desperados déracinés, couleur de la dignité, de l'élégance, de l'habit de cérémonie ou de soirée mondaine, celle du loveur séducteur, de la femme fatale ; le noir est à la fois "civilisé", classique et hyperprovoquant, sensuel et vénéneux.
On voit bien sur la vidéo le dialogue des pieds dans le couple dansant et le jeu de séduction qu'il suggère. Si les danseurs ont l'air si sérieux - non pas tristes - c'est parce qu'ils sont concentrés, imprégnés de la musique et du mouvement de l'autre.
La milonga (bal)est devenue l'un des rares lieux où il n'y a ni barrière de génération, ni barrière de langues, ni barrière sociale.
Bonne soirée à tous.
Oui je me suis acheté des chaussures noires, un pantalon noir, une chemise noire, et un regard noir. Mon bateau a aussi un mat noir. Ca ira Madeleine?
Qq peu ténébreux, mais audacieux à ce que je vois !
Madeleine, ça ira ?
Un bon début Yannick, le regard noir pour l'invite à distance, et pour l'essentiel " le haut du corps commande le bas".
Bonne pratique.
Tiens Martine musicienne, un couplet de "Che bandoneon" :
El duende de tu son, che bandoneon
se apiaba del dolor de los demas,
y al estrujar tu fueye dormilon
se arrima al corazon que sufre mas
A la demande expresse d'une majorité silencieuse peu familière de la langue de Cervantes, je traduis :
" L'esprit de ton son, ché bandonéon,
s'émeut de la douleur des gens
et en étranglant son soufflet paresseux
s'approche du coeur de ceux qui en ont besoin".
Pour en remettre une couche, le son du bandonéon raconte une histoire, ce son mystérieux et inexplicable est le porteur de la nostalgie portègne, celle qui s'enracine dans le déchirement des voyageurs, dans l'impossibilité de récupérer le passé, le paradis perdu des paysages de l'enfance.
Merci Madeleine, on devrait bosser ensemble.
Merci Madeleine, on devrait bosser ensemble.
Tiens en voilà une bonne idée !
Quel couple! Il est fringuant cet homme aux tempes grises et ventre arrondi, quelle énergie.
Et cette femme, là je m'agenouille et le lui bénis les pieds (le reste, je n'en parle pas...).
J-P amorosso-petto
ouais poupino-petto tous les espoirs sont perdus, sauf l'amour.
Post a Comment