Sunday, January 4, 2009
Thursday, October 2, 2008
Friday, September 26, 2008
The Ballad Of The Skeletons
Il y a une éternité maintenant Allen Ginsberg enregistrait pour la postérité un album de poésie intitulé The Ballad of Skeletons en compagnie de Paul McCartney et de Philip Glass. Quelques années plus tard et deux ans avant sa mort, sur une scène londonienne, l'un des personnages essentiels de la beat generation, se faisait assister d'un guitariste obscur, membre d'un groupe oublié de Liverpool, pour l'accompagner dans sa diatribe contre l'Amérique puritaine, militariste, arc-boutée sur les valeurs familiales et antigay. Cet enregistrement assez exceptionnel dans son genre témoigne de la vigueur d'une poésie peu prisée en Europe : politique, engagée, révolutionnaire et hautement mélodique.
Aujourd'hui, Ginsberg est mort et coincé entre Burroughs et Kerouac dans les manuels d'histoire beat. Mc Cartney toujours vivant (encore que...) peine à faire croire qu'il a été l'espace d'une soirée plus politique que son comparse à lunettes.
Les Beats sont les seuls à avoir rendu le mot CIA super-tendance, à avoir fait swinguer les "multinationales", le "fascisme" et les "shoots" avec élégance. Rien que pour ça, ils méritent un mausolée à ciel ouvert.